• Puisque cet exceptionnel feuilleton, maintenant d'été, ne recule devant rien contre sa lutte contre les normes, il sera pour sa seconde saison en neuf épisodes ! Oui, et ce n'est pas parce que cela ne rime à rien que je ne le ferais point. Fi des conventions ! Et pour conclure avec magnificence cette saison pleine de rebondissements, il convient de meubler l'absence d'événements par des phrases d'introduction tout à fait inutiles, les voici donc devant vos yeux absolument pas ébahis. Oui, ça y est, c'est fini, vous pouvez passer à la suite.

    En cette journée des résultats du bac, a été injustement occultée la publication la veille, de ceux de la L1 Mathématiques-Informatique. Eh bien, il s'avère qu'on ne se refait pas, sur l'année, j'obtiens une moyenne de 142/200. Tant mieux, ça compense la baisse au second semestre habilement camouflée par cet ingénieux stratagème, et dévoilée ici pour bien prouver ma probité (et puis parce que la majorité des quelques à lire ceci l'ont déjà remarqué).

    Eh bien, c'est à peu près tout. Ma vie est vide (réplique d'un film culte que vous aurez peut-être l'occasion de voir). Mais réjouissez-vous, je ferai des pieds et des mains pour rendre la troisième saison passionnante. Avez-vous des idées ? De préférence, des idées qui ne portent pas préjudice à mon intégrité physique. Merci de votre attention, bonsoir.


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  • Après une après-midi passée à réviser le bac de sciences 1ère L (merci Personne, je suis retombé dans ces mécanismes que je m'étais empressé d'oublier) en mangeant des glaces (c'est cher, parole de radin), des framboises (c'est très cher, parole de très radin) et en buvant du lait-fraise (c'est... bon, d'accord, il me fut offert), je rentrai chez moi et reçus un courriel qui me fit courir (et sauter) partout chez moi. En effet, la nouvelle que j'avais soumise au concours étudiant du bien-aimé Crous a obtenu le premier prix sur la région Aquitaine (il y en avait au moins quatre autres, c'est tout ce que je sais) et est donc qualifiée pour le concours national.

    Rendez-vous donc en septembre, jusque là elle reste... confidentielle (je sais bien que ce n'est pas ce type d'attente qui me ramènera des lecteurs, certes, certes).

     

    Pour fêter ça, faisons-le avec le bien-nommé Crou (attention, c'est violent, non-initiés s'abstenir ou écouter prudemment et accompagnés).

     

    Addendum : Bon, je n'ai pas gagné au concours national. C'est dit. Je ne fus même pas dans les huit premiers. Flûte.


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  • Alors que notre héros protagoniste voit ses résultats de géographie confirmés (avec un gentil 14 en histoire qui, apportant 42() points, permet d'obtenir une moyenne de tout pile 14,2 (re-) et cherche ardemment une colocation avec la déjà évoquée Wendat tout en préparant sans relâche son inactivité de ces vacances, advient un drame sans nom au travers d'un coup de téléphone.

    Contexte.

    Notre bien-aimé personnage avait repéré l'annonce pour un poste de « moniteur informatique » (c'est-à-dire écran, mais on ne peut demander aux responsables informatiques de l'université de connaître le vocabulaire de leur domaine, quand même) et dûment candidaté, avec curriculum vitae et lettre de motivation et motivation et tout, puis passé le test malgré le peu de délai dans l'organisation et l'accident de tram (oui, le deuxième en dix-huit heures) qui lui permit d'effectuer une course endiablée avec sa valise à une roulette et demi pour minimiser son retard, et avait estimé ses bonnes réponses à plus de 47 sur 58. Six jours plus tard (c'est-à-dire lundi 18 juin 2012, calendrier grégorien), il reçoit le courriel espéré le conviant à l'entretien final, deux jours plus tard, soit aujourd'hui, à 16 h.

    C'est alors, que, le jour dans l'intervalle, coup de téléphone et de théâtre (d'ailleurs, il aurait aimé que cela reste dans le domaine de la fiction de ses angoisses).

    « Oui, c'est (...) de l'université Bordeaux 3. Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais juste avoir une confirmation. 

    - Oui ? (sur un ton badin, pensant à la confirmation du rendez-vous du lendemain)

    - Vous avez bien dix-sept ans ?

    - Oui.

    - Eh bien voilà, vous aviez le poste, mais en fait, on ne peut pas, vous êtes trop jeune. »

     

    ...

     

    Sachant que cela était écrit tout en haut à gauche du CV, cela a de quoi... énerver. Ils ont beau m'avoir promis le poste l'année prochaine, j'ai besoin d'une sorte de catharsis... la voici donc.


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  • Le 42, bien connu des geeks (mais des geeks cultivés, et aussi de tous les gens qui ont lu ou vu l'une des versions du Guide du voyageur galactique), gag courant depuis la seconde (courant au sens où il ressort régulièrement, pas courant comme dans un marathon (qui fait approximativement 42 km, soit dit en passant (et à ce propos je tiens à faire remarquer qu'il aurait pu prendre un cheval, ce qui lui aurait fait perdre sans doute pas beaucoup de temps et peut-être même en gagner au final, au lieu de courir comme un dératé et se rater un peu (à moins que vous considériez la mort comme un accomplissement personnel, mais dans ce cas, que faites-vous encore ici?)))) qui m'est parvenu, par l'intermédiaire d'une certaine Wendat, est devenu mon nombre obsessionnel (ce qui est facilité par le fait qu'il domine déjà le monde) , et s'est donc imposé au moment de choisir un nom d'utilisateur sur lernu! (site que je vous recommande, à moins que vous ne souhaitiez pas apprendre l'espéranto ou en perfectionner votre maîtrise).


    Par la suite, et en raison de la sublimissime plaisanterie wikipédienne qui a fait que l'unique contribution de l'utilisateur 42 a été de créer l'article Sens de la vie, utilisant le pseudonyme, j'ai donc employé sa version en lettres, le pas si facilement prononçable Kvardek du  (avec une majuscule puisque nom propre, et sans oublier le « du » sinon cela veut dire 40, ce qui n'a à vrai dire pas beaucoup d'intérêt, n'est-ce pas).

    Je vous épargne le montage montrant le 42 arborant le drapeau espérantiste.


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  • On occultait les lampadaires
    Car la nuit ressemblait au jour ;
    Et on prenait de rien l'air
    Quand les forces faisaient leur tour ;
    Les bonnes bouilles d'enfants sages
    Étaient les meilleurs passeports :
    La police lors de son passage
    Laissaient mortes les lumières d'or.
    Puis sans pouvoir dévisager,
    On devisait d'obscurité
    Et encore d'autres noirs profonds,
    La mort mordait à l'hameçon.

    On n'était pas moi, c'était eux.
    La nuit, je dors, bien protégé.
    Mais un jour je prendrai ma pelle
    Et déterrerai sous leurs yeux,
    L'avion et son unique jet,
    Les bougies de la tractopelle.
    Rien de ceci n'est consumé,
    On ne peut pas perdre une année,
    On prend son échelle et on part
    Faire la vie comme on fait l'art.

     

     

    Il y a, j'ai l'impression, une assez forte réminiscence du sublime Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, que je vous enjoins, non, oblige à écouter.

     

    Pour retrouver les autres œuvres et méfaits de l'Iban instigateur de la première vidéo, lisez n'importe quoi, mais bien fait, anciennement manifestation d'un besoin de désir, anciennement l'art de Frodon.


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