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Les ombres du soir
On occultait les lampadaires
Car la nuit ressemblait au jour ;
Et on prenait de rien l'air
Quand les forces faisaient leur tour ;
Les bonnes bouilles d'enfants sages
Étaient les meilleurs passeports :
La police lors de son passage
Laissaient mortes les lumières d'or.
Puis sans pouvoir dévisager,
On devisait d'obscurité
Et encore d'autres noirs profonds,
La mort mordait à l'hameçon.
On n'était pas moi, c'était eux.
La nuit, je dors, bien protégé.
Mais un jour je prendrai ma pelle
Et déterrerai sous leurs yeux,
L'avion et son unique jet,
Les bougies de la tractopelle.
Rien de ceci n'est consumé,
On ne peut pas perdre une année,
On prend son échelle et on part
Faire la vie comme on fait l'art.Il y a, j'ai l'impression, une assez forte réminiscence du sublime Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, que je vous enjoins, non, oblige à écouter.
Pour retrouver les autres œuvres et méfaits de l'Iban instigateur de la première vidéo, lisez n'importe quoi, mais bien fait, anciennement manifestation d'un besoin de désir, anciennement l'art de Frodon.
« Mesdames et messieurs, la région Aquitaine et la SNCF sont heureuses de vous accueillir sur le réseau TER Aquitaine à destination de Arcachon. Il desservira Pessac, Alouette-France, Gazinet-Cestas,D'aucuns s'étranglèrent en prononçant ce pseudonyme. »
Tags : milliards d étoiles mettant leurs voiles, octosyllabes tardifs, douze et dix me dérangent, et puis c est moins bien que, 42, et, léo ferré
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