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Écrits et cris
Du cœur, si possible ; de la tête, souvent.
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Par Kvardek_du le 24 Février 2013 à 13:42
J'attends la nuit autant que j'espère le jour,
Tout ce que Morphée m'offre je le coffre en un tour
Au fond de mes méandres en tête j'ai la clé
Qui crée de hautes herbes au sein de mes pensées.
Trépassés sont les sons que j'avais ouï de vous,
En sépia les images qui agrémentaient tout,
Surannées les odeurs issues du plus profond,
De poussière viennent les goûts, lointaines les sensations.
Et tout cela s'infuse en un mélange épais
Qui émane et s'enfuit, volutes de fumée.
Si le plafond est noir, c'est d'avoir trop dormi
Envoyant là en l'air l'à-dire et le non-dit.
Passent les heures allongées que je passe à longer
Les prés de rêves perdants que j'aimerais effleurer,
Les champs de cauchemars qu'il faut bien dépasser,
Et ce ciel inconnu sans nuages ni nuées.
Viendra bien le réveil pour ôter la torpeur
Dès le rai de lumière, dès la moindre lueur,
Ou au son de la force, de manière brutale
Mais bientôt à nouveau anesthésié local.
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Par Kvardek_du le 17 Janvier 2013 à 11:42
Il me semble qu'avant je n'écrivais que dans un but précis, qu'il soit scolaire ou un concours, plus rarement. Maintenant, je commence, même si j'ai mes hochets, à pouvoir écrire sans avoir à trouver une utilité. Le problème étant qu'au moment même où cette idée me traversa l'esprit, je me suis dit "tiens, ça pourrait faire un billet de blogue, ça".
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Par Kvardek_du le 18 Décembre 2012 à 23:42
Voici la nouvelle citée précédemment. Bonne lecture (cliquez ici pour la lire en grand).
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Par Kvardek_du le 20 Juin 2012 à 23:42
Après une après-midi passée à réviser le bac de sciences 1ère L (merci Personne, je suis retombé dans ces mécanismes que je m'étais empressé d'oublier) en mangeant des glaces (c'est cher, parole de radin), des framboises (c'est très cher, parole de très radin) et en buvant du lait-fraise (c'est... bon, d'accord, il me fut offert), je rentrai chez moi et reçus un courriel qui me fit courir (et sauter) partout chez moi. En effet, la nouvelle que j'avais soumise au concours étudiant du bien-aimé Crous a obtenu le premier prix sur la région Aquitaine (il y en avait au moins quatre autres, c'est tout ce que je sais) et est donc qualifiée pour le concours national.
Rendez-vous donc en septembre, jusque là elle reste... confidentielle (je sais bien que ce n'est pas ce type d'attente qui me ramènera des lecteurs, certes, certes).
Pour fêter ça, faisons-le avec le bien-nommé Crou (attention, c'est violent, non-initiés s'abstenir ou écouter prudemment et accompagnés).
Addendum : Bon, je n'ai pas gagné au concours national. C'est dit. Je ne fus même pas dans les huit premiers. Flûte.
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Par Kvardek_du le 27 Mai 2012 à 01:42
On occultait les lampadaires
Car la nuit ressemblait au jour ;
Et on prenait de rien l'air
Quand les forces faisaient leur tour ;
Les bonnes bouilles d'enfants sages
Étaient les meilleurs passeports :
La police lors de son passage
Laissaient mortes les lumières d'or.
Puis sans pouvoir dévisager,
On devisait d'obscurité
Et encore d'autres noirs profonds,
La mort mordait à l'hameçon.
On n'était pas moi, c'était eux.
La nuit, je dors, bien protégé.
Mais un jour je prendrai ma pelle
Et déterrerai sous leurs yeux,
L'avion et son unique jet,
Les bougies de la tractopelle.
Rien de ceci n'est consumé,
On ne peut pas perdre une année,
On prend son échelle et on part
Faire la vie comme on fait l'art.Il y a, j'ai l'impression, une assez forte réminiscence du sublime Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, que je vous enjoins, non, oblige à écouter.
Pour retrouver les autres œuvres et méfaits de l'Iban instigateur de la première vidéo, lisez n'importe quoi, mais bien fait, anciennement manifestation d'un besoin de désir, anciennement l'art de Frodon.
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