• Écrits et cris

    Du cœur, si possible ; de la tête, souvent.



  • J'attends la nuit autant que j'espère le jour,
    Tout ce que Morphée m'offre je le coffre en un tour
    Au fond de mes méandres en tête j'ai la clé
    Qui crée de hautes herbes au sein de mes pensées.

    Trépassés sont les sons que j'avais ouï de vous,
    En sépia les images qui agrémentaient tout,
    Surannées les odeurs issues du plus profond,
    De poussière viennent les goûts, lointaines les sensations.

    Et tout cela s'infuse en un mélange épais
    Qui émane et s'enfuit, volutes de fumée.
    Si le plafond est noir, c'est d'avoir trop dormi
    Envoyant là en l'air l'à-dire et le non-dit.

    Passent les heures allongées que je passe à longer
    Les prés de rêves perdants que j'aimerais effleurer,
    Les champs de cauchemars qu'il faut bien dépasser,
    Et ce ciel inconnu sans nuages ni nuées.

    Viendra bien le réveil pour ôter la torpeur
    Dès le rai de lumière, dès la moindre lueur,
    Ou au son de la force, de manière brutale
    Mais bientôt à nouveau anesthésié local.


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  • Il me semble qu'avant je n'écrivais que dans un but précis, qu'il soit scolaire ou un concours, plus rarement. Maintenant, je commence, même si j'ai mes hochets, à pouvoir écrire sans avoir à trouver une utilité. Le problème étant qu'au moment même où cette idée me traversa l'esprit, je me suis dit "tiens, ça pourrait faire un billet de blogue, ça".


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  • Voici la nouvelle citée précédemment. Bonne lecture (cliquez ici pour la lire en grand).

    L'avis


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  • Après une après-midi passée à réviser le bac de sciences 1ère L (merci Personne, je suis retombé dans ces mécanismes que je m'étais empressé d'oublier) en mangeant des glaces (c'est cher, parole de radin), des framboises (c'est très cher, parole de très radin) et en buvant du lait-fraise (c'est... bon, d'accord, il me fut offert), je rentrai chez moi et reçus un courriel qui me fit courir (et sauter) partout chez moi. En effet, la nouvelle que j'avais soumise au concours étudiant du bien-aimé Crous a obtenu le premier prix sur la région Aquitaine (il y en avait au moins quatre autres, c'est tout ce que je sais) et est donc qualifiée pour le concours national.

    Rendez-vous donc en septembre, jusque là elle reste... confidentielle (je sais bien que ce n'est pas ce type d'attente qui me ramènera des lecteurs, certes, certes).

     

    Pour fêter ça, faisons-le avec le bien-nommé Crou (attention, c'est violent, non-initiés s'abstenir ou écouter prudemment et accompagnés).

     

    Addendum : Bon, je n'ai pas gagné au concours national. C'est dit. Je ne fus même pas dans les huit premiers. Flûte.


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  • On occultait les lampadaires
    Car la nuit ressemblait au jour ;
    Et on prenait de rien l'air
    Quand les forces faisaient leur tour ;
    Les bonnes bouilles d'enfants sages
    Étaient les meilleurs passeports :
    La police lors de son passage
    Laissaient mortes les lumières d'or.
    Puis sans pouvoir dévisager,
    On devisait d'obscurité
    Et encore d'autres noirs profonds,
    La mort mordait à l'hameçon.

    On n'était pas moi, c'était eux.
    La nuit, je dors, bien protégé.
    Mais un jour je prendrai ma pelle
    Et déterrerai sous leurs yeux,
    L'avion et son unique jet,
    Les bougies de la tractopelle.
    Rien de ceci n'est consumé,
    On ne peut pas perdre une année,
    On prend son échelle et on part
    Faire la vie comme on fait l'art.

     

     

    Il y a, j'ai l'impression, une assez forte réminiscence du sublime Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, que je vous enjoins, non, oblige à écouter.

     

    Pour retrouver les autres œuvres et méfaits de l'Iban instigateur de la première vidéo, lisez n'importe quoi, mais bien fait, anciennement manifestation d'un besoin de désir, anciennement l'art de Frodon.


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