• Le spectre (celui des examens) se rapprochait et je ne savais rien du spectre (celui des endormorphismes). La géographie la mieux maîtrisée était celle des rues entre les bars (et bien sûr entre les bars et le foyer, voire de ce dernier à l'université, mais cela est bien moins représentatif). J'étais loin de me douter que cette compétence allait me servir, peu de temps plus tard.

    C'est ainsi que je décrochai un stage probable, utilisant à la fois mathématiques et urbanisme. Mais tous les problèmes n'étaient pas réglés : la fin du monde connu et le partiel d'Informatique Théorique approchaient conjointement.

    C'est ainsi, que le 21 décembre 2012 du calendrier grégorien, je me retrouvai à une soirée cuir moustache avec un marteau. J'avais ce dernier en raison des chapeaux, précisément, mais il ne m'empêcha pas de jouir, et le mot est bien choisi, de la chère présente. Le lendemain, j'appris que, suppôt du Gouvernement et de ses emplois avenir à venir (puisque la loi n'est toujours pas votée), j'irais travailler au collège que nous nommerons désormais le Fou de Bassens, bien qu'il ne soit qu'en face.

    Dès lors, je rentrai, fier et grandi, au domicile maternel, et révisai. Fort heureusement, je ne passais pas mes vacances qu'à ça...


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  • Avertissement : ce pseudo-scénario ne respecte absolument pas les codes en vigueur. Des raisons sont la flemme, l'absence de ces codes à proximité et le bébé qui pleure dans le train (déjà bouc émissaire, celui-là, il ira loin dans la vie...).


    Succession rapide des images de l'épisode précédent.

    Le protagoniste, toujours seul, face caméra.

              Le protagoniste

    Après toutes ces pérégrinations, vous imaginez que reprendre le cours de la vie universitaire ne fut pas des plus attrayantes activités.

    Le campus, désert. Un tramway passe lentement au loin.

    Images successives d'une classe avec 40 élèves (têtes de matheux et 40 % de filles inclus), d'une file d'attente administrative, d'une classe avec 35 élèves, d'une file d'attente au RU, d'une classe avec 30 élèves, d'un quai bondé de gare, d'une classe avec 30 élèves.

              Le protagoniste, hors champ

    J'étais toujours chez ma grand-mère, avec avantages culinaires et inconvénients géographiques.

              La grand-mère du protagoniste

    Alors, tu as passé une bonne journée ? Tiens, je t'ai fait des crevettes, des moules, des épinards, des œufs, du vrai steak, des tomates. Tu as passé une bonne journée ? Ah, et je t'ai fait des crevettes aussi.


              Le protagoniste, attablé

    C'est fin septembre que tout bascula.

              La grand-mère du protagoniste

    Comment ça ?

              Voix extradiégétique type documentaire animalier.

    Observons maintenant la migration de l'Homo sapiens universitarius hors du cocon familial. Après avoir trouvé un habitat convenable et pour combler son manque de congénères et d'argent pour payer le loyer, il emménage avec une femelle de son espèce (NdT : ci-après dénommée Wendat) et l'aménage confortablement avec un tapis de poussière, de la vaisselle dans l'évier et des vêtements ménageant des surprises toujours renouvelées dans chaque coin du lieu (NdHàadsp : c'est un petit peu exagéré, hein).


    Le lieu en question, avec les attributs en question. Soudain, tout devient sombre.

              Wendat

    Ah oui, la facture.

     


    (NdA : c'est de qu'on appelle une chute lumineuse.)


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