• Puisque cet exceptionnel feuilleton, maintenant d'été, ne recule devant rien contre sa lutte contre les normes, il sera pour sa seconde saison en neuf épisodes ! Oui, et ce n'est pas parce que cela ne rime à rien que je ne le ferais point. Fi des conventions ! Et pour conclure avec magnificence cette saison pleine de rebondissements, il convient de meubler l'absence d'événements par des phrases d'introduction tout à fait inutiles, les voici donc devant vos yeux absolument pas ébahis. Oui, ça y est, c'est fini, vous pouvez passer à la suite.

    En cette journée des résultats du bac, a été injustement occultée la publication la veille, de ceux de la L1 Mathématiques-Informatique. Eh bien, il s'avère qu'on ne se refait pas, sur l'année, j'obtiens une moyenne de 142/200. Tant mieux, ça compense la baisse au second semestre habilement camouflée par cet ingénieux stratagème, et dévoilée ici pour bien prouver ma probité (et puis parce que la majorité des quelques à lire ceci l'ont déjà remarqué).

    Eh bien, c'est à peu près tout. Ma vie est vide (réplique d'un film culte que vous aurez peut-être l'occasion de voir). Mais réjouissez-vous, je ferai des pieds et des mains pour rendre la troisième saison passionnante. Avez-vous des idées ? De préférence, des idées qui ne portent pas préjudice à mon intégrité physique. Merci de votre attention, bonsoir.


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  • Alors que notre héros protagoniste voit ses résultats de géographie confirmés (avec un gentil 14 en histoire qui, apportant 42() points, permet d'obtenir une moyenne de tout pile 14,2 (re-) et cherche ardemment une colocation avec la déjà évoquée Wendat tout en préparant sans relâche son inactivité de ces vacances, advient un drame sans nom au travers d'un coup de téléphone.

    Contexte.

    Notre bien-aimé personnage avait repéré l'annonce pour un poste de « moniteur informatique » (c'est-à-dire écran, mais on ne peut demander aux responsables informatiques de l'université de connaître le vocabulaire de leur domaine, quand même) et dûment candidaté, avec curriculum vitae et lettre de motivation et motivation et tout, puis passé le test malgré le peu de délai dans l'organisation et l'accident de tram (oui, le deuxième en dix-huit heures) qui lui permit d'effectuer une course endiablée avec sa valise à une roulette et demi pour minimiser son retard, et avait estimé ses bonnes réponses à plus de 47 sur 58. Six jours plus tard (c'est-à-dire lundi 18 juin 2012, calendrier grégorien), il reçoit le courriel espéré le conviant à l'entretien final, deux jours plus tard, soit aujourd'hui, à 16 h.

    C'est alors, que, le jour dans l'intervalle, coup de téléphone et de théâtre (d'ailleurs, il aurait aimé que cela reste dans le domaine de la fiction de ses angoisses).

    « Oui, c'est (...) de l'université Bordeaux 3. Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais juste avoir une confirmation. 

    - Oui ? (sur un ton badin, pensant à la confirmation du rendez-vous du lendemain)

    - Vous avez bien dix-sept ans ?

    - Oui.

    - Eh bien voilà, vous aviez le poste, mais en fait, on ne peut pas, vous êtes trop jeune. »

     

    ...

     

    Sachant que cela était écrit tout en haut à gauche du CV, cela a de quoi... énerver. Ils ont beau m'avoir promis le poste l'année prochaine, j'ai besoin d'une sorte de catharsis... la voici donc.


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  • Aujourd'hui, résultats de géographie.

    Totalements inespérés, d'ailleurs. Un 14,2 de moyenne (c'est provisoire, il manque encore une note qui la fera probablement baisser, hrmf, oral d'histoire) en grande partie dû à la plage sableuse et à dynamique, sympathique 16 coefficient 7. Manifestement, les géographes ne sont pas très doués pour les maths (l'un d'eux est venu me demander comment calculer une moyenne pondérée (d'ailleurs c'est ce qui était demandé dans le partiel), ce qui explique un 17 qui semble bien seul dans cette manière parmi les étudiants... Bon, il me reste encore à y repartir, on m'a oublié, injustice flagrante, un point au partiel où j'ai ma pire note (et qui deviendra si l'on y remédie ma pénultième note, en attendant bien sûr la note d'histoire qui risque d'augmenter la valeur relative de toutes les autres (pessimiste, moi ? pas du tout).

    Et en plus, il fait beau.


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  • Troisième épisode de la soirée ? En fait, la raison d'un tel rythme (le premier qui souligne que c'est parce que les articles sont super courts a droit à un tirage de langue en règle), c'est tout simplement de pouvoir vous annoncer que...

    Mais narrons plutôt chronologiquement. La période du 15 au 30 avril fut peu mouvementée d'un point de vue universitaire. Vint enfin le partiel d'histoire (oral, raté), le rattrapage de processus (écrit, avis réservé avec pronostic vital engagé), et l'examen d'espagnol (oral commencé aujourd'hui à 13 h 27 et fini à 13 h 37, si si, et note annoncée de 12, ce qui correspond à 1,2 point par minute, chose bien payée quand on sait qu'il s'agissait de parler de sa famille, de là où on habitait et que je n'avais pas pratiqué cette langue (à l'exception de trois jours) depuis un certain baccalauréat).

    Bref, à 13 h 37, j'étais en vacances d'été en géographie.


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  • Chers téléspectateurs lecteurs ; sachez que cette chronique des temps immémoriaux de ma première année de fac (qui n'est pas encore fini, certes) se rapproche de notre époque tout en étant encore lointaine puisque les évènements qui vont être traités quelques lignes plus bas se sont déroulés dans la semaine du 10 au 13 avril 2012 CG, qui correspond à l'ouverture de ce blogue. Eh oui, trois semaines déja.h

    Le 10 avril 2012, donc. Ce jour-là coïncidaient :

    • mon anniversaire (mais je n'étais pas seul (non je ne citerai pas de noms (mais suivez mon regard (tiens mes amies les parenthèses - ça faisait longtemps)))) ;
    • un partiel de processus de construction-déconstruction des milieux (c'est-à-dire plus simplement géomorphologie et bioclimatologie dynamiques) à 10 h 30, coefficient 7 ;

    • un partiel d'analyse à 11 h, coefficient 6.

    Je tiens à vous décevoir tout de suite : non, je n'ai pas bâclé le premier partiel en 42 minutes avant de courir en retard au second et ne pouvoir ensuite souffler mes bougies tellement mon soufflé était coupé. Le premier fut reporté, tout simplement (ce qui n'était pas gagné dans cette université).

    Et le dernier partiel, non content d'être le mieux réussi, était noté sur... Bon, vous aurez deviné.

    La suite au prochain épisode.


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