• Après une après-midi passée à réviser le bac de sciences 1ère L (merci Personne, je suis retombé dans ces mécanismes que je m'étais empressé d'oublier) en mangeant des glaces (c'est cher, parole de radin), des framboises (c'est très cher, parole de très radin) et en buvant du lait-fraise (c'est... bon, d'accord, il me fut offert), je rentrai chez moi et reçus un courriel qui me fit courir (et sauter) partout chez moi. En effet, la nouvelle que j'avais soumise au concours étudiant du bien-aimé Crous a obtenu le premier prix sur la région Aquitaine (il y en avait au moins quatre autres, c'est tout ce que je sais) et est donc qualifiée pour le concours national.

    Rendez-vous donc en septembre, jusque là elle reste... confidentielle (je sais bien que ce n'est pas ce type d'attente qui me ramènera des lecteurs, certes, certes).

     

    Pour fêter ça, faisons-le avec le bien-nommé Crou (attention, c'est violent, non-initiés s'abstenir ou écouter prudemment et accompagnés).

     

    Addendum : Bon, je n'ai pas gagné au concours national. C'est dit. Je ne fus même pas dans les huit premiers. Flûte.


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  • Alors que notre héros protagoniste voit ses résultats de géographie confirmés (avec un gentil 14 en histoire qui, apportant 42() points, permet d'obtenir une moyenne de tout pile 14,2 (re-) et cherche ardemment une colocation avec la déjà évoquée Wendat tout en préparant sans relâche son inactivité de ces vacances, advient un drame sans nom au travers d'un coup de téléphone.

    Contexte.

    Notre bien-aimé personnage avait repéré l'annonce pour un poste de « moniteur informatique » (c'est-à-dire écran, mais on ne peut demander aux responsables informatiques de l'université de connaître le vocabulaire de leur domaine, quand même) et dûment candidaté, avec curriculum vitae et lettre de motivation et motivation et tout, puis passé le test malgré le peu de délai dans l'organisation et l'accident de tram (oui, le deuxième en dix-huit heures) qui lui permit d'effectuer une course endiablée avec sa valise à une roulette et demi pour minimiser son retard, et avait estimé ses bonnes réponses à plus de 47 sur 58. Six jours plus tard (c'est-à-dire lundi 18 juin 2012, calendrier grégorien), il reçoit le courriel espéré le conviant à l'entretien final, deux jours plus tard, soit aujourd'hui, à 16 h.

    C'est alors, que, le jour dans l'intervalle, coup de téléphone et de théâtre (d'ailleurs, il aurait aimé que cela reste dans le domaine de la fiction de ses angoisses).

    « Oui, c'est (...) de l'université Bordeaux 3. Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais juste avoir une confirmation. 

    - Oui ? (sur un ton badin, pensant à la confirmation du rendez-vous du lendemain)

    - Vous avez bien dix-sept ans ?

    - Oui.

    - Eh bien voilà, vous aviez le poste, mais en fait, on ne peut pas, vous êtes trop jeune. »

     

    ...

     

    Sachant que cela était écrit tout en haut à gauche du CV, cela a de quoi... énerver. Ils ont beau m'avoir promis le poste l'année prochaine, j'ai besoin d'une sorte de catharsis... la voici donc.


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